Télétravail et équipement informatique : les pièges à éviter

Télétravail et équipement informatique : les pièges à éviter

Télétravail et équipement informatique : les pièges à éviter

La crise du Covid a définitivement installé le travail divers dans la culture d’entreprise. Cependant, cette façon de s’organiser est loin d’être totalement sécurisée lorsqu’il s’agit d’appareils. Certaines études récentes illustrent les pièges à éviter.

Elle court, elle court, des entreprises… vers des déploiements massifs du télétravail. Mais souvent, il n’y a pas de véritable stratégie à long terme. Explications et conseils professionnels.

Se dégager

Une façon faussement simple d’encourager les employés à prendre soin de leur équipement est de leur confier le leur. Les emplois hybrides suscitent un regain d’intérêt de la part des employeurs. Cette pratique est parfaitement légale avec l’accord du salarié, notamment en matière de compensation financière.

 

Pourtant, derrière sa simplicité trompeuse, cette organisation est un facteur de risque majeur. En effet, l’utilisation d’un appareil personnel ne dégage pas l’entreprise de toute responsabilité liée à l’appareil. Par conséquent, il est de la responsabilité de l’employeur de s’assurer que la position de l’employé est correctement protégée et mise à jour. De même, il pourrait être mis en cause si ses employés utilisent des licences illégales dans un cadre professionnel. Enfin, l’appareil doit théoriquement être couvert par l’assurance responsabilité civile de l’organisme, notamment s’il accède aux systèmes d’information partenaires qui pourraient être compromis.

 

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Gestion approximative

Même si elles ne maîtrisent pas les bases du télétravail, les entreprises ont tendance à s’y plonger. Il existe des stratégies pour les bons élèves et les mauvais élèves. C’est le cas de cette société de transport, où les managers sur site sont seuls chargés de négocier avec chaque salarié le nombre de jours travaillés, les rotations sur site et la nature du travail à distance. Ou dans d’autres cas, à l’inverse, les chefs d’équipe brillent par leur absence et laissent leurs collaborateurs distants faire ce qu’ils veulent avec des objectifs peu clairs. « Ces réponses inégales à la crise sont dues au fait que peu d’entreprises abordent le télétravail d’un point de vue organisationnel. Cependant, il est primordial de définir les sujets à aborder en équipe et de clarifier ce que les managers doivent gérer à la fois en face à face et à distance ».

Le manque de directives ou de règlements sur le travail à distance est également courant.

Équipement insuffisant

Un autre écueil est de proposer du matériel professionnel sous-dimensionné ou obsolète. Selon une étude, les employés qui utilisent des machines pendant plus de 5 ans perdent plus de 20 % de leur productivité. A partir de l’année 3, cette perte est d’environ 10 %.

 

Ainsi, à l’heure de la mixité des emplois, des démissions massives et des tensions dans certains domaines professionnels, la question de l’équipement devient encore plus critique. Il existe de nombreux pièges, et un mauvais choix peut vous coûter de l’argent en termes de maintenance, de productivité et de fidélité. Les entreprises, en particulier celles dont les ressources et les équipes informatiques sont limitées, doivent également être créatives et innovantes dans ce domaine. Parmi les pistes à considérer, l’externalisation du campus ou sa virtualisation est sans doute la piste la plus prometteuse pour concilier flexibilité, efficacité, sécurité et maîtrise des coûts.

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